Médias

 Émissions de BFM sur l’affaire Villemin janvier 2021 

BFM s’est illustrée en 2017 par la publication d’un extrait des cahiers du juge Simon. Le juge évoquait des erreurs de la justice et impliquait en particulier le juge Lambert ; BFM a publié uniquement l’attaque à l’encontre du juge Lambert. Bouleversé par la mise en cause de Murielle Bolle dont il défendait l’innocence, le juge Lambert n’a pas supporté cette attaque violente hors de son contexte, il s’est suicidé.

Concernant l’affaire Grégory, nous avons envoyé sur le conseil d’un avocat qui le connaissait notre livre « Grégory les juges manipulés » à Mr Dominique Rizet qui nous avait été présenté comme une personne intègre. 

Nous avons visionné les deux émissions de BFM consacrées à la relance du dossier. Dans la première émission mi-janvier 2021, après que Me Chastant Morand se soit exprimée, BFM a donné la parole à un prétendu spécialiste qui a dénigré les expertises en stylométrie et l’expertise en écriture impliquant Jacqueline Jacob. Il a expliqué que la graphologie ne valait rien. Me Chastant Morand n’a pas répondu.

 Ingénieur de L’École centrale de Lille, je pense posséder un esprit scientifique. Je suis diplômé de la Société Française de Graphologie et j’ai suivi les cours du GGCF, je revendique que la graphologie et l’expertise en écriture constituent des sciences humaines très pertinentes quand elles sont pratiquées par des professionnels formés. 

J’ai étudié dans mon livre les profils des « experts en écriture » qui sont intervenus dans le dossier Villemin. La plupart étaient non diplômés en graphologie ou non scientifiques. L’un d’entre eux, Alain Buquet, non diplômé de la SFDG, mais docteur ès sciences, procédait par recherche de moindre dissemblance ce qui donne des résultats aberrants. De plus, leur tâche était délicate, car le corbeau savait qu’il y aurait des expertises. Il a imité des écritures et même fabriqué un foulage. 

 À la lumière de ces insuffisances, l’expertise en écriture a été réformée. Des diplômes et une longue pratique sont nécessaires. La graphologue experte en écriture qui est intervenue en 2017, Christine Navarro, est l’une des meilleures expertes en écriture de France. Elle possède toutes les compétences et une expérience hors normes. Son travail peut être discuté par des professionnels de l’écriture sur une base scientifique, mais en aucun cas dénigré par des les affirmations péremptoires d’avocats manipulateurs. S’ils contestent l’expertise, ils n’ont qu’à financer une contre expertise.

 L’intervenant sur BFM n’avait strictement aucune compétence pour s’exprimer et il n’était venu que pour manipuler les téléspectateurs afin de revendiquer l’innocence de Jacqueline Jacob qui n’est même pas mise en accusation. On s’étonne d’ailleurs qu’une innocente se sente visée si elle n’a rien à se reprocher et se défende avant d’être accusée.

Je suis diplômé de la Société Française de Graphologie et j’ai suivi les cours du GGCF, je revendique que la graphologie et l’expertise en écriture constituent des sciences humaines très pertinentes quand elles sont pratiquées par des professionnels formés. 

J’ai étudié dans mon livre les profils des « experts en écriture » qui sont intervenus dans le dossier Villemin. La plupart étaient non diplômés en graphologie ou non scientifiques. L’un d’entre eux, Alain Buquet, non diplômé de la SFDG, mais docteur ès sciences, procédait par recherche de moindre dissemblance ce qui donne des résultats aberrants. De plus, leur tâche était délicate, car le corbeau savait qu’il y aurait des expertises. Il a imité des écritures et même fabriqué un foulage. 

 À la lumière de ces insuffisances, l’expertise en écriture a été réformée. Des diplômes et une longue pratique sont nécessaires. La graphologue experte en écriture qui est intervenue en 2017, Christine Navarro, est l’une des meilleures expertes en écriture de France. Elle possède toutes les compétences et une expérience hors normes. Son travail peut être discuté par des professionnels de l’écriture sur une base scientifique, mais en aucun cas dénigré par des les affirmations péremptoires d’avocats manipulateurs. S’ils contestent l’expertise, ils n’ont qu’à financer une contre expertise.

 L’intervenant sur BFM n’avait strictement aucune compétence pour s’exprimer et il n’était venu que pour manipuler les téléspectateurs afin de revendiquer l’innocence de Jacqueline Jacob qui n’est même pas mise en accusation. On s’étonne d’ailleurs qu’une innocente se sente visée si elle n’a rien à se reprocher et se défende avant d’être accusée.

 Le 31 janvier 2021, BFM a récidivé et franchit une nouvelle étape dans la manipulation de l’opinion. 

 Le meneur du débat était Dominique Rizet qui a reçu mon livre dans lequel j’explique la différence entre graphologie et expertise en écriture ; j’évoque aussi l’effet de halo qui est la mère des erreurs judiciaires ; il consiste à condamner ou à innocenter une personne sur son physique. C’est ainsi qu’aux États-Unis des noirs innocents ont été passés à la chaise électrique et que de belles jeunes femmes blondes ont pu escroquer des dizaines de personnes, voire commettre des meurtres en toute impunité. 

 Mr Dominique Rizet, après avoir écouté les époux Jacob, qui n’avaient strictement rien à exprimer d’autre qu’une plainte lancinante sur leur sort, s’est livré à une critique acerbe de la graphologie sans tenir compte de la différence entre graphologie et expertise en écriture. L’expert qu’il a implicitement attaqué ne peut pas répondre du fait que l’affaire est en cours d’instruction. 

 Dominique Rizet a expliqué que les époux Jacob n’avaient pas une tête d’assassin à la satisfaction des leurs avocats. Sans revendiquer la culpabilité des époux Jacob, nous avons démontré que le cerveau du crime était une femme perverse narcissique phalloïde ; la particularité de ce type d’individu est d’avoir une vie sociale normale, un visage avenant, parfois très beau, donc le fait ne ne pas avoir une tétée d’assassin ne prouve rien. Sébastien Daval qui a tué Alexia n’a pas une tête d’assassin. 

 Dominique Rizet ne s’est pas limité à une manipulation grossière par le verbe. Il a interviewé les époux Jacob chez un de leurs avocats qui n’étaient pas visibles sur l’écran. L’avocat avait placé sur sa commode le portrait d’un monstre qui ressemble étrangement à Bernard Larroche. Ce portrait crée une image subliminale qui ancre dans l’esprit du public la culpabilité de Bernard Larroche. On retrouve là la démarche de FR3 qui avait réalisé une série accusatoire avec un acteur jouant un  homme exécrable.

 Mr Dominique Rizet défend l’innocence des époux Jacob et implicitement la culpabilité de Murielle Bolle et de Bernard Laroche si ce n’est celle de Christine Villemin. Notre propos n’est pas de porter des accusations, mais de défendre des innocents. Nous avons démontré l’innocence des Christine, de Murielle et de Bernard dans notre premier livre. Nous écrivons un second livre qui donnera de nouveaux éléments confirmant en tous points nos revendications. 

Donc, ne vous laissez pas abuser par les médias manipulateurs qui ont poussé Jean-Marie au crime, n’oublions pas qu’ils ont accusé Christine Villemin avec une violence inouïe. Seul, le journal Le Parisien lui a présenté des excuses à ce jour. 

 Concernant les nouvelles expertises ADN, elles ne donneront pas plus de résultats que les précédentes. Les assassins ont écrit les lettres avec des gants et la Vologne a lavé les l’ADN sur les vêtements. Elles semble répondre au fantasme de prouver la culpabilité de Bernard Laroche. On accorde ainsi des mois voire des années d’impunité aux assassins de Grégory de telle sorte qu’ils seront trop âgés pour répondre de leur acte abominable. Quand on se décidera à les envoyer aux assises, il sera trop tard.

 Michel Muller

 

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Le bonnet et les diatomées

Dans l’affaire Grégory, il a été émis l’idée que l’enfant s’était noyé accidentellement dans sa baignoire et que sa mère aurait jeté l’enfant à la Vologne pour déguiser l’accident en crime. Nous avons démontré l’absurdité de cette hypothèse par la chronologie. Notre travail correspond parfaitement au mémoire de Me Chastand Morand. Nous avons aussi vu que la personnalité de Christine Villemin était incompatible avec l’assassinat de son enfant ou le jet de celui-ci à la rivière après un accident. Nous n’avons pas trouvé de cas de noyade dans une baignoire d’un enfant de quatre ans. Dès que l’enfant tient debout, le risque devient quasi nul. L’hypothèse d’une noyade dans un sceau ou dans une baignoire se trouve confortée par l’absence de diatomées dans l’eau retrouvée dans les poumons de Grégory à l’autopsie. Nous avons réalisé l’examen sous microscope stéréoscopique de l’eau de la Vologne prélevée en 2018 à divers grossissements de x60 à x240.

Nous avons constaté qu’en certains endroits l’eau était très claire tandis qu’à d’autres elle était très chargée du fait de la présence de débris végétaux en décomposition. Nous avons filtré l’eau avec une chaussette et un bonnet de laine. Nous avons vu que ces éléments retenaient les particules de diamètre supérieur à quelques microns et qu’un colmatage intervenait rapidement. Précisons que l’enfant s’est rapidement noyé et a respiré très peu d’eau. 

 Dans un groupe  Facebook, une personne qui semble travailler pour le pisciniste Desjoyaux a prétendu que le bonnet n’avait pas pu bloquer les diatomées. À l’appui de sa démonstration, il a relevé qu’un filtre à sable ne bloquait que les particules supérieures à 80 microns et a sous-entendu que les diatomées, de diamètres inférieur (0,5 microns) passaient à travers un filtre à sable et donc à fortiori à travers un bonnet de laine. Cette personne  qui se nomme « jenesaisrien » sous-entend donc qu’un bonnet de laine filtre moins qu’un filtre à sable. 

 Notre livre déjà assez épais ne comporte pas l’ensemble de nos recherches. Nous apportons donc des explications  afin d’éclairer nos lecteurs dur la filtration par la laine et plus généralement les tissus.

 La filtration en piscine consiste à faire passer de l’eau sous pression à travers un filtre. Ce phénomène est différent du passage de particules dans une rivière à travers un bonnet. l’inspiration du petit Grégory créant un différentiel de pression dix voire cent fois moins élevé qu’une pompe de piscine de 500 W. L’effet d’entrainement des particules n’a rien à voir et le colmatage qui intervient dans un filtre de piscine après plusieurs jours selon l'utilisation et la couverture éventuelle de la piscine. Il fut quasi immédiat dans un bonnet de laine avec l’échantillon chargé, mais non réalisé avec les échantillons d’eaux claires. 

 Précisons les différents modes d’action des filtres :

Le tamisage mécanique retient rétention les particules plus grosses que la maille du filtre ou que celle des éléments déjà déposés formant eux-mêmes matériau filtrant. Ce phénomène intervient d’autant plus que la maille du matériau filtrant est plus fine : il est de peu d’importance pour un lit filtrant composé de matériau relativement grossier, en revanche il est prépondérant dans une filtration sur support mince : tamis, manchon filtrant… Ce type de tamisage intervient peu dans l’affaire Grégory du fait de l’absence de pression de l’eau et de l’épaisseur du bonnet de laine qui est dix fois plus important qu’un filtre-tamis. 

 La rétention dans les espaces intergranulaires est déterminante. La taille de la particule comparée à celle des pores, pourrait lui permettre de traverser le matériau filtrant sans être arrêtée et pourtant, lors de sa trajectoire tortueuse dans le lit, des zones de moindre courant et des contacts particule/matériau vont permettre sa capture. C’est un mécanisme très important dans la filtration en profondeur.

 La fixation des particules à la surface du matériau filtrant est favorisée par une faible vitesse d’écoulement. Elle est due à des forces d’origine physique (coincement, cohésion…) et à des forces d’adsorption, principa­lement les forces de Van der Waals.

Les mécanismes de détachement : Sous l’action des mécanismes précédents, il se produit une diminution de l’espace entre les parois du matériau recouvertes de particules déjà déposées. La vitesse d’écoulement inter­granulaire augmente. Les dépôts déjà retenus peuvent alors se détacher partiellement et être entraînés plus avant dans le matériau filtrant (progression du « front de filtration ») ou même dans le filtrat (« crevaison »).

Les particules solides contenues dans un liquide et les particules colloïdales plus ou moins floculées n’ont pas du tout les mêmes caractéristiques et ne réagissent pas dans la même proportion aux divers mécanis­mes précédents. La filtration directe d’un liquide dont les matières en suspension conservent leur état et éventuellement leur charge électrique est donc très différente de la filtration d’un liquide coagulé.

 Le colmatage et le lavage du matériau filtrant : On appelle colmatage l’obstruction progressive des interstices du matériau filtrant. Comme déjà vu, le col­matage provoque une augmentation de la perte de charge et si l’on fonctionne à pression d’alimentation constante, le débit du filtrat baisse (filtre à débit décroissant, « declining rate »).

Si l’on désire fonctionner à débit constant, il faut donc :

– soit augmenter la pression appliquée au lit filtrant au fur et à mesure du colmatage (ex. : filtre «à encrassement»);

– soit maintenir cette pression constante et placer à la sortie du filtre un système de régulation qui exerce une perte de charge complémentaire, laquelle décroît au fur et à mesure que le lit se colmate : ces filtres dits « à compensation du colmatage» sont les plus utilisés en traitement des eaux.

La vitesse de colmatage dépend :

– des matières à retenir : elle est d’autant plus grande que le liquide est plus chargé en particules, que ces matières ont une plus grande cohésion et qu’elles sont susceptibles, elles-mêmes, de prolifération (algues, bactéries) ;

de la vitesse de filtration ;

– des caractéristiques de l’élément filtrant : dimension des pores, homogénéité, rugosité, forme du maté­riau.

Le filtre est colmaté lorsqu’il a atteint la perte de charge maximale prévue par construction. Il importe alors de le ramener à son état initial par un lavage efficace dont le mode est lié au type de filtre et à la nature des éléments retenus. Le temps de fonctionnement écoulé entre deux lavages successifs s’appelle un cycle de filtration.

Choix du mode de filtration

Le choix entre les divers types de filtration sur support ou sur lit granulaire dépend de plusieurs critères :

– caractéristiques du liquide à filtrer, de ses impuretés et de leur évolution dans le temps ;

– qualité du filtrat à obtenir et tolérances admises ;

– conditions d’installation ;

– possibilités et moyens disponibles pour le lavage.

La possibilité d’un lavage aisé, efficace et économique est aussi importante dans le choix du filtre que l’obtention de la meilleure qualité de filtration, étant donné que cette dernière ne se conserve dans le temps que si le lavage permet de retrouver en début de chaque cycle les caractéristiques d’un filtre propre.

Les différents filtres

Mr "je sais rien" a évoqué le filtre à sable qui est le moins performant dans une piscine.Il incite  le lecteur  à penser que les particules qui ne sont pas arrêtées par le filtre de piscine ne seront pas arrêtées par un bonnet de laine. 

 Les piscinistes utilisent les filtres suivants dont les performances sont croissantes : 

 – filtre à sable, performance 40 microns mais il n'est pas exclu que Desjoyaux qui vend des piscines bas de gammes utilise une filtration à 80 microns. 

– filtre à cartouche, performance 15 microns,

– filtre à verre poli, performance 15 microns,

– filtre à zéolithe, performance 5 microns

– filtre à diatomées, performance 2 à 5 microns

J’ai installé trois piscines dans mes maisons: une intérieure en parpaing à bancher recouverte de résine possédant une filtration à sable, une intérieure en parpaing à bancher recouverte d'une résine polyuréthane de marque Etandex avec filtration à diatomés et une extérieure en béton projeté recouverte de résine étandex et d'un carrelage collé à la résine avec joints en résine avec filtre en cristaux  de verre.

Il est aisé de vérifier que les diatomés mesurent entre 5 microns et 500 microns. Il n’est donc pas nécessaire de posséder un microscope électronique pour les visualiser. Un microscope stéréoscopique couplé à une caméra, un ordinateur possédant un logiciel de type Videomet permet de visualiser les diatomées et de déterminer leur taille. Notre laboratoire est équipé de ce matériel. 

 Considérons maintenant d’autres filtres composés de matériaux biologiques destinés à des gouttelettes d’eau comportant des bactéries ou des virus.

Le masque en tissu filtre les particules de 3 microns, le masque chirurgical bloque les particules de plus de 1 micron et le masque FFP2 (N95 aux États-Unis) est le seul à bloquer les coronavirus qui mesurent 150 nanomètres. Cela ne signifie pas que les trous du masque FFP2 mesurent 150 nanomètres, ils peuvent être plus larges, mais il se crée un mouvement brownien qui piège les particules dans l’épaisseur du masque. Ce phénomène semble intervenir dans le passage de particule dans un bonnet de laine qui est assez épais.  Il est évident que toutes les diatomées  sont bloquées par ces masques. Les tissus possèdent une capacité de filtration biuen supérieure aux dispostifs utilisés en piscine. Les piscinistes ne peuvent pas utiliser des filtres en tissus car ils seraient instantanément colmatés surtout en piscines extérieures.

Les anciens utilisaient des chaussettes pour filtrer le café dénommé « jus de chaussette ». On utilise aujourd’hui des filtres de lin biologique qui ont un pouvoir filtrant de 10 microns.  Nous pouvons donc déduire théoriquement que les particules de moins de  10 microns ne traversent pas les chausettes en laine et à fortiori les bonnets deux fois plus épais. Nous pouvons imaginer que le bonnet plus épais va bloquer des particules de 5 microns, c'est à dire l'ensemble des diatomées mais pas les  bactéries (1 micron) ni les virus (150 nanomètres).

 Notre étude expérimentale confirme que des petites particules de moins de 10 microns ont effectivement traversé la chaussette ou le bonnet dans lequel nous avons versé l’eau de la Vologne en limitant  la pression à la gravitation terrestre ce qui nous éloigne de la pompe de piscine. Ces particules ne sont pas visibles à l’œil et à la loupe. Il faut les observer à un grossissement de 240 voire 580 pour les reconnaitre. On peut douter que le légiste ait utilisé de tels instruments à cette époque. De plus certains échantillons d’eau de la Vologne ne comportent pas ou très peu de particules visibles tandis que d’autres comportent des déchets de bois et des insectes qui ont été bloqués par le bonnet. La filtration par le bonnet clarifie de façon drastique l’eau de la Vologne. Elle bloque la totalité des diatomés visibles à loeil nu, à la loupe (x20) ainsi qu'aux microscopes à grossissemnt inféieur à 150. L

Analyse de l'eau de la Vologne.

Nous avosn publié dans le livre une photo montrant des particules présentes dans l'eau. Certaisn échantillons étaient parfaitement transpartents, exempts de diatomés, d'autres très chargés de débris flottant en surface l'insectes, bois en décomposition). Grégory a respiré très peu de temps, quelques secondes, dans l'eau.Nous avosn fait passer l'eau à travers un bonnet et une chausette en laine. 100% des particles de plus de 10 microns ont été bloqué set 50% des particules de plus de 5 microns ont été aussi bloquées.  L ’expérience est parfaitement reproductible et à ce jour, aucun scientifique n’a contredit notre démonstration.

Dans le cas du Covid, plusieurs expériences ont été conduites. Il a été démontré qu'une écharpe de laine ne bloquait pas le virus et pire contribuait à augmenter le risque ce qui n'a rien d'étonnant. Dans un  premier tyemps, le bonnet bloque bien les goutelettes mais la laine les assèchent. le virius se libère et le porteur exhale des particules A de virus qui sont très dangereuse car elle se déplacent à 3/4 m contre 1à 2 m pour les particules G ( goutelettes). On se référera à notre ouvrage Covid-19 mensonges et vérités pour approfondire le sujet. 

 Conclusion : méfiez-vous des trolls qui investissent le net. On les reconnait à leur anonymat. Leur objectif est de diffamer sans risque et de semer le doute chez les personnes de bonne foi qui cherchent à s’informer. Il convient de les remettre à leur place  et de demander s’ils persistent dans leurs nuisances leur exclusion au webmaster du blog ou du groupe Facebook. 

 

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Documentation

Sur cette page, nous listons les documents publiés sur l'affaire Grégory : livres, articles, sites. Nous accordons une grtande iimportance à la qualité des sources et à l'impartialiité.

Justice pour Grégory*****

Ce blog tenu par Jean-Marie Villemin est le plus documenté et le plus pertinent. Suspendu plusieurs mois, il a été refondu et amélioré avec davantage de clarté. l'accès à de nombreux documents est aisé.

Le site comporte un forum de haut niveau ou des personnes concernées par l'enquête peuvent échanger. Un seul regret, ce forum est modéré par Jean Marie Villemin qui n'est pas neutre. Ayant assassiné Bernard laroche, il lui est diffilen'est pas prêt à envisager l'innocence de Bernard Laroche et Murielle Bolle. Etienne Sesmat n'a pas imaginé la culpabilité des époux Jacob, vous ne trouverez rien sur eux.

Grégory-Le mystère du corbeau de la Vologne. Bernard Groslier, Catherine Tardrew*****

Edité en 1985, ce livre est ancien et incomplet. Il est de loin le plus intéressant car il n'est pas biaisé. Les jouirnalistes ont réalisé un réél travail d'investigation. Surtout, ils ne projettent par leurs idées et ne défendent pas une thèse fondée sur une idée prévalente. On trouve dans ce livre les dires de témoins qui ont évolué dans le temps et doivent être invalidés. 

Les deux affaires Grégory. Etidenne Sesmat****

Etienne Sesmat donne des éléments précis sur l'enquête mais très vite, il défend sa thèse et passe la seconde partie de son livre à se justifier et à défendre ses gendarmes. Il passe sous silence des élèments qui conduisent à innocenter Murielle Bolle et Bernrd Laroche. Convaincu que le colonel Sesmat détenait la vérité, nous sommes partis de l'idée que Murielle Bolle avait quitté son collège  vers16h 50. Nous avons perdu 6 mois à rechercher la culpabilité de Bernard Laroche sur cette base qui s'est révélée fausse, Murielle ayant quitté son collège après 17h.

Le bûcher des innocents. Laurence Lacour ****

 Laurence Lacour, journaliste d'Europe 1 au moment des faits a pris conscience des dérives de la presse et a abandonné son mêtier de journaliste pour l'édition. Elle est une vic time collatérale du corbeau assasin. Son livre, comme ceux des victimes de pervers narcissique  possède pour elle un aspect thérapeutique. la qualité de l'ouvrage sur le fond comme sur la forme est de haut niveau. Des témoignages sont données et certains points sont approfondis. Pour la première fois, l'implication des époux Jacob est envisagée en trois lignes sur plus de 600 pages. Donc ce livre ne donne pas de pistes permettant d'accéder à la vérité. Laurence Lacour, pro Villemin, n'était pas assez neutre pour effleurer la vértité. Elle s'est cognée contre les murs du labyrinthe puis a trouvé la sortie et ne veut plus depuis entendre parler de l'affaire. 

 La voix Rauque. Thibault Solano ****

L'auteur est journaliste à l'Express. Il a écrit son livre à la demande des éditions des Arènes où travaille Laurence Lacour. Il se concentre sur les appels téléphoniques du corbeau dont l'importance est capitale selon nous. Il conclut qu'il existe deux corbeaux et ne détecte pas leur profil psychologique. Ce livre est intéressant pour les appels qui sont relatés. les enquêteurs auraient dû réaliser le travail de Thibault Solano. Il est à noter que son livre est paru alors que "Grégory-La justice manipulée était en révision. Nous n'avons pas pu intégrer certains éléments pertinents du livre et les commenter. 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Chronologie du crime

Nous avons approfondi les scénarios de l'enlèvement en fonction d'élèments nouveaux. Accès en zône réservée à nos lecteurs.

Remarque:  dans le scénario consacré à Bernard Laroche, nous avons retenu le trajet par Champs le Duc, Fiménil, Prey de Murielle Bolle. Ce trajet est de 15 minutes entre le collège et la maison de Grégory. Le trajet par laval est plus rapide ( 10 mn). Il a été envisagé par le juge Simon, quand il a dû comprendre  que le scénario de Murielle en fonctionnait pas.

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NETFLIX-L'affaire Grégory

Synthèse

La série Netflix met en exergue l’incompétence et la partialité de la justice française, de la police et à une moindre mesure de la gendarmerie.  L'information des français sur  l'impuissance de leur justice à comprendre une manipulation et à sanctionner un assassin pervers destructeur est salutaire. Nous félicitons  Guy Marchand et de son équipe poour  ce travail remarquable. Hélas, la diffusion au niveau mondial  de l'image moyenâgeuse de notre justice inquiéte.  Il faut espérer que la série sera peu vue par des magistrats, des avocats et des hommes politiques étrangers. 

La série de Netflix consacrée à l’affaire Grégory constitue une caricature sublime de ce qu’a été l’affaire Grégory depuis le début. En cinq heures, Guy Marchand ne donne aucun indice permettant de comprendre le crime et de cheminer vers l’assassin. Les apprentis enquêteurs qui attendent des informations pour réactiver leurs synapses et parvenir à la vérité en seront marris. Sur ce point nous rejoignons Renaud Machart qui s'est positionné sur la série proposée sur Netflix : «  l’"affaire Grégory” est poisseuse. Elle mériterait cependant qu’on y jette un regard dessillé, dépassionné. Mais cela serait sûrement trop ennuyeux. » Force est de constater que notre livre Grégory-la justice manipulée ne recrute pas ses lecteurs sur les réseaux sociaux mais parmi des magistrats, des avocats, des intellectuels et des personnes de toutes conditions qui préfèrent la lecture à la fréquentaion des réseaux sociaux. Le domaine de la lutte pour la vérité est restreint. 

Cette vacuité n’empêche pas des Français persuadés de la culpabilité de Christine Villemin ou de Bernard Laroche d’inonder les réseaux sociaux de leurs supputations fumeuses qui se fondent sur le sentiment, la sensation, des ragots, des suppositions, des partis pris, des mensonges éhontés.

Ceux qui n’ont pas vécu la seconde guerre mondiale comprendront comment un peuple peut être manipulé par un prédateur pervers à la stigmatisation et l’assassinat d’innocents avec la complicité active des policiers, des gendarmes et de la justice. L’assassin de Grégory a compris que le cerveau humain est paresseux et adopte toujours la solution la plus simple. Il en a joué pour se protéger et accroitre la souffrance de ses victimes.

On regrette que Netflix ait occulté le travail du procureur général Bosc et de la juge Barbier qui a abordé l’affaire avec la rigueur et le sérieux qui ont tant fait défaut au long de l'enquête. Ils   ont permis à l’affaire de progresser. Le travail de fond réalisé par Anacrim est passé sous silence et Audicrim n’est bien sûr pas cité. Rien de plus normal puisque les auteurs de la série n’ont effectué aucune recherche, aucune investigation pour se tenir informés de l’évolution de l’enquête. Ils ont construit les cinq heures de la série sur des images fourniées par l’Institut national de l’audiovisuel. Nous avons visionné la série et noté les témoignages significatifs en nous positionnant avec l’œil de l’auditeur et du psychanalyste pour vous expliquer comment l’opinion est manipulée depuis le début sur ce dossier.

Analyse  

Les propos retenus de la série, en italique, sont suivis de nos commentaires.

1. Un journaliste à Jean Marie Villemin : «connaissez-vous l’assassin de votre fils?» Jean-Marie Villemin : «je le connais». Un peu plus tard, Jean Marie Villemin précise suspecter les Jacquel et les Jacob.

 La victime d’une manipulation perverse narcissique est la mieux placée pour détecter le manipulateur. Jean-Marie Villemin soupçonne les Jacquel qui sont désignés par le corbeau pour porter le crime et les Jacob qui n’apparaissent nulle part. C’est donc vers eux que les enquêteurs auraient dû se diriger prioritairement au lieu de se perdre dans la vallée en espérant trouver la vérité par l’exhaustivité des écritures et des témoignages.  

2. Marie Ange Laroche a fait part de ses soupçons sur les Jacquel puis sur les Hollard, mais pas sur les Jacob. 

 Le capitaine Sesmat a compris que le corbeau est narcissique et les graphologues lui ont désigné son profil (proximité géographique, personne effacée…). Il faut écarter le danger. Logiquement, la démarche de Marie-Ange Laroche aurait dû renforcer les soupçons sur les Jacob, certainement pas sur Bernard Laroche qui n’avait aucun intérêt à attirer l’attention sur lui s’il est coupable. 

3. Guy Martinache, infirmier : il (le corbeau) a apporté la graine de la haine par des messages, par de la manipulation.

 Les infirmiers au contact de la population possèdent un jugement très fiable. Ils ont rarement écouté. Guy Martinache a tout compris du crime. 

4. Etienne Sesmat : «Le corbeau montait les uns contre les autres. JMV, c’est celui qui a émergé dans la famille». 

 On note la finesse d’esprit du capitaine Sesmat qui avait compris que le corbeau était un manipulateur pervers narcissique sans en connaître la personnalité théorique.

5. Jean Ker explique qu’il est entré chez les Villemin et a tout photographié. Il a demandé à voir la chambre de l’enfant puis a dit : «vous permettez que je prenne une photo». Le père lui bloque la main et dit : «ça suffit». Jean Ker ajoute : «Les gens sont méfiants, ensuite, ils ouvrent la porte et on a tout ce qu’on veut.»

 Jean Ker se vante des ruses qu’il a employées pour entrer chez les Villemin, violer leur intimité, accaparer les photos de leur enfant.

6. Jean Ker rend visite à Louisette. Il prétend que Bernard Laroche passe devant lui en faisant semblant de ne pas le voir et s’assoit en lui tournant le dos. Il demande à Louisette si elle a un petit ami. Bernard lui dit qu’il est le neveu de Louisette. Ensuite, il aurait évoqué la mort de Grégory : «Parlons-en des Villemin, ils ont payé pour ce qu’ils ont fait». Il aurait eu les yeux exorbités et aurait fait sauter son bol sur la table. 

 Au début, quand il relatait sa rencontre avec Bernard Laroche, Jean Ker disait que Bernard était désolé, mais que les Villemin avaient eu ce qu’ils méritaient. Ensuite, il a dit que Bernard Laroche avait prononcé les termes « les salauds de Villemin ». Nous savons désormais que Laroche aurait fait sauter son bol en se réjouissant du crime. Pour celui qui regarde l’affaire pour la première fois, Bernard est coupable. Les Français moyens qui peuplent les réseaux sociaux et débordent de haine contre Bernard sont les enfants de ceux qui envoyaient les juifs à Auschwitz. 

Le pire pour un journaliste est d’être transparent. En allant s’assoir sans saluer Jean Ker, Bernard Laroche a commis le crime de lèse-journaliste, il a signé son arrêt de mort. Le cerveau a deux hémisphères, l’un contient la vérité l’autre, éventuellement, le mensonge. Le problème c’est que si la vérité est inscrite, le mensonge est fluctuant. Il faut l’apprendre comme une fable sinon, on sert une version différente à chaque interlocuteur. D’autres journalistes ont écrit les paroles de Jean Ker. Quand on recoupe tout, on réalise vite que les paroles de Bernard ont été inventées pour inciter Jean Marie à tuer Bernard Laroche et obtenir la photo de son cadavre en première page du journal qui vit du poids des mots et du choc des photos. 

 Jean Ker répète sans cesse depuis 35 ans que Marie-Ange et Bernard avaient peur de coucher dans leur maison en insinuant qu’il s’agit de la preuve qu’ils avaient tué l’enfant alors même que ces propos ont été démentis sans relâche par Marie-Ange Laroche. La répétition mille fois d’un mensonge n’en fait pas une vérité.

Jean Ker ne cesse de se dédouaner de la mort de Bernard Laroche, mais cela ne fonctionne pas du tout pour qui connaît le dossier. 

Jean Ker a arpenté la vallée avec son magnétophone, Netflix donne des extraits de ses enregistrements, mais rien sur ses propos accusateurs envers Bernard Laroche et personne ne le lui a jamais fait remarquer…

7. Jean Ker reconnait les combines des journalistes : faire accréditer un avocat pour obtenir des informations. 

 Jean Ker explique comment l’enquête a été polluée par la presse sans manifester de remords.

8. Etienne Sesmat et un gendarme expliquent que «Murielle donne spontanément le déroulé de son périple».

Netflix ne relate pas que les gendarmes ont reconnu devant le juge Lambert avoir influencé Murielle Bolle. Netflix prétend que Muriel Bolle connaissait certains éléments à Lépanges, sans citer que les gendarmes les connaissaient aussi pour avoir été sur le site… 

9. Jean Ker va voir les Villemin après la mise en cause de Bernard Laroche : « après avoir vu Laroche, je vais chez Monique et Jean-Marie Villemin me laisse rentrer. » Il veut une photo forte. Il demande aux Villemin s’ils pensaient que Bernard Laroche était le Kidnappeur, les Villemin lui disent qu’ils étaient loin de penser à cela. Jean Ker demande à Monique Villemin de parler devant le magnétophone et Jean-Marie Villemin est devenu livide. La famille a éclaté. 

 On note qu’aucun membre de la famille Villemin n’imaginait à ce moment que Bernard pouvait être impliqué dans le meurtre. Mais ça passe, ce qui montre l’emprise de Jean Ker sur la famille. Bernard Laroche a vu Michel Villemin le jour de la disparition de Grégory. Il serait coupable à cause de cela. C’est complètement délirant, mais plus c’est gros plus ça passe. Aucun membre de la famille Villemin ne détecte les manipulations de Jean Ker.

10. Jean Ker prétend que Murielle aurait été placée dans une grange et battue. 

 Il reprend le témoignage du cousin sauf que l’on ne voit pas le cousin que le film réalisé par les journalistes et publié sur Netflix !

11. Corrazzi : «j’ai vu un enterrement ou seul l’auteur des faits pleure (en référence aux pleurs de Christine)… À l’époque, il y avait guerre entre la police et la gendarmerie… Sesmat était guindé dans son uniforme. Je le voyais plutôt dans les salons de la préfecture… C’est la presse qui nous informait. Bezzina nous montrait le lieu, il était très informé.»… « C’est une vision que j’ai eue là. Marie France Bezzina a expliqué à Jean Michel Bezzina que c’était un crime de femme».

Le commissaire Corrazzi semble incapable de mettre en œuvre une démarche scientifique d’enquête. Il fonde son jugement sur le sentiment même quand il juge le capitaine Sesmat. C’est un policier à l’ancienne qui fonctionne aux informateurs avec le risque de valider des ragots. Du caviar pour un manipulateur. On constate que Marie France Bezzina mène l’enquête. Elle a écouté les bandes du corbeau qu’elle a récupéré ! Elle a constaté que la voix du corbeau devenait de plus en plus aigüe à mesure qu’il parlait. C’est intelligent, hélas, elle n’a pas imaginé que Christine Villemin n’était pas la seule femme de la famille. Pathétique !

12. Denis Robert : Bezzina fait état de rumeurs et tape de plus en plus fort. 

 Les Bezzina mènent l’enquête. C’est la Bérézina. 

13. Jean Ker : «Bezzina a dit, ce serait plus intéressant pour les lecteurs que ce soit la mère qui ait tué son fils.»

Confirmation que les Bezzina mènent l’enquête et qu’ils ont un intérêt à inventer un infanticide. C’et surréaliste.

14. Corrazi : «Me Welzer me dit, j’ai le dossier d’instruction. Bezzina dit, ce serait bon que l’on ait le flic dans la poche. Les intérêts convergent… Welzer avait le droit de consulter le dossier, mais, le sortir, c’est un peu limite.»

 Il faut reconnaître que le commissaire Corrazi ne ment pas. Ses différentes interventions sont cohérentes. La violation du secret professionnel a été continue, mais sans cette violation, aucune vérité possible, car la justice tourne en ronds de puis 35 ans. 

15. Isabelle Baechler : «le juge Lambert n’a pas mis l’opiniâtreté qu’il fallait.»

Il n’est pas le seul ! Netflix montre la désinvolture du juge Lambert et sa partialité. Pour être juste, il aurait dû évoquer l’attitude du juge quand il a vérifié l’emploi du temps de Bernard Laroche et les témoignages. Le juge Lambert gérait plus de 200 dossiers. Un autre juge aurait-il fait mieux ? Pas sûr, d’ailleurs le juge Simon qui était plus expérimenté et à temps plein s’est noyé lui aussi. 

16. Jean Ker :« Lambert était content comme tout quand les commères du coin s’agglutinaient autour de lui.«

 Jean Ker explique qu’il s’est entendu avec Lambert pour le photographier.

17. Gérard Welzer : «l’important c’est quoi? De savoir si elle a été mal accueillie. Ce n’est pas de savoir si elle a été menacée, c’est de savoir si ses déclarations correspondent aux faits. Ils ne l’ont pas maltraité, ils ne l’ont pas frappé, ils l’ont aidé en réalisant le croquis». Un gendarme : «le croquis a été réalisé, mais Murielle a tracé la ligne de la voiture».

Murielle prétend qu’elle a suivi le doigt du gendarme mais Netflix ne le dit pas. 

18. Sesmat écarté : «j’espérais que les policiers seraient impartiaux. Un ami qui travaillait au SRPJ m’a informé qu’ils allaient aller contre notre enquête.»

 On imagine l’opinion des magistrats allemands sur la justice française…

19.  Corrazzi : « Jean-Pierre Pesson et moi nous allons visiter les parents. La première fois que je les vois, c'est vrai que j'ai une double impression. Le couple est lа, Jean-Marie Villemin est effondré, c'est quelqu'un qui est complètement... comment dire... on est de tout coeur avec lui quoi. Par contre, avec elle, on a moins d'atomes crochus disons. Pourquoi ? Je sais pas. Elle a une tenue... elle est en noir, d'accord. Mais elle a une tenue qui est plaisante disons. Elle a un pull extrêmement collant. Bon, dans d'autres circonstances, on est presque lа а lui faire la cour quoi. Je me dis tiens, elle est moins... elle est presque agréable а regarder, je veux dire que pour un homme je trouve qu'elle est pas mal quoi. Moi j'aurais vu quelqu'un d'éploré, de pas coiffé, d'habillé de manière négligée, c'est pas le cas. Bon ça fait pas un coupable, bien entendu, mais on a un doute, on a quelque chose qu'on veut élucider lа. On veut savoir exactement ce qui s'est passé. Parce qu'il faut pas oublier que la dernière personne qui a vu Grégory, c'est elle. »

 On ne demande pas à un enquêteur de l’empathie, mais une démarche scientifique. Le commissaire Corrazzi est le second personnage caricaturé habilement par Guy Marchand. Nous nous étions demandé d’où venait sa conviction si précoce de la culpabilité de Christine Villemin. Nous savons désormais que Christine a été accusée d’infanticide parce qu’elle était excitante dans son pull moulant. Si le pull avait été marine, il l’aurait comparé à Adjani. Si Christine lui avait sorti son œil de biche, voire un peu plus, elle aurait évité la case prison sur le Monopoly de l’horreur judiciaire. L’homme est habile, il se tient à la limite de la diffamation en égrenant les indices de culpabilité puis en précisant que cela ne fait pas un coupable… la manipulation toujours… Corrazzi n’est pas convaincu par le non-lieu. Le doute sur Christine est entretenu. Les assassins qui suivent l’affaire doivent être pliés de rire. Grégory un peu moins.

20.Jean Ker : «je savais que JMV n’en resterait pas là. Je ne lui ai pas dit de tuer Laroche, mais que si c’était mon enfant je l’aurais tué».

 Sublime manipulation. Si Jean-Marie ne va pas tuer Bernard Laroche, il est indigne d’être père. Jean Ker intime l’ordre de tuer en s’appuyant sur le surmoi du père tout en s’exonérant de toute responsabilité.

21. Jean Ker : «Welzer m’a laissé dans son cabinet pour lire les PV. Je les ai enregistrés». « Je me souviens de 26 et du 27. Cela a duré une heure et demie ils ont écouté les deux ou trois cassettes. Jean-Marie Villemin a dit «je vais le flinguer… On était sûrs à 80 % maintenant on est sûr à 99 %… Quand on l’aura flingué, on ira se constituer prisonniers.»

Jean Ker va enregistrer les aveux extorqués de Murielle Bolle pour achever de pousser Jean Marie Villemin au crime. Les Villemin s’apprêtent à tuer Laroche. Jean Ker intervient pour arrêter le crime et ramène les Villemin à son hôtel. Son attitude de pyromane pompier est stupéfiante.

22. Isabelle Baechler : « je me souviens que j’ai dit à Jean Marie Villemin de ne pas faire de bêtises. Le juge n’écoutait plus. La gendarmerie    qui a été dessaisie estimait ne plus être concernée. » 

Tous les journalistes n’étaient pas mauvais, certes. Nombreux sont ceux qui doivent conserver des problèmes de conscience. Aucun n’a cherché la vérité parce qu’aucun n’a su ou pu prendre du recul par rapport à l’affaire. 

23. Jean Ker :  «je vais voir le juge. Je lui dis Jean Marie Villemin va faire pan pan pan sur Laroche». 

 Selon les images fournies par Netflix, le juge Lambert montre une désinvolture absolue. Le langage de Jean Ker est celui d’un enfant de 4 ans. Est-ce volontaire  ?Le niveau intellectuel de Jean Ker semble très faible. Est-il inconscient de ses actes ou tente-t-il maladroitement d’atténuer sa responsabilité dans l’assassinat de Bernard Laroche ?  Est-il réellement allé voir le juge ?  Nicole et Pauline Lambert contestent  les propos tenus par  Jean Ker. « Que penser d’un journaliste de Paris-Match, qui affirme avoir prévenu notre mari et père, des tentatives d’assassinat contre Bernard Laroche, alors que le dossier judiciaire démontre qu’il n’en a rien fait ? Que penser de ce journaliste qui sourit et rit en se rappelant cette triste affaire ?» Dès que l'on creuse  le dossier et que l'on effectue des recoupements, on constate que Jean Ker n'apporte pas un embryon de preuve à ses dires et qu'il a abusé les époux Villemin en plein désarroi juqsqiuà conduire Jean Marie à commettre l'irréparable. 

 Christine Villemin  est enceinte ; les gens lui reprochent d’avoir un nouvel enfant. 

24. Corrazi : « Garaud lui a dit d’être enceinte parce qu’on ne met pas une femme enceinte en prison!»

 Corrazzi n’apporte aucune preuve de ses dires qui insinuent la culpabilité de Christine Villemin. Pas de réaction des époux Villemin sur ce point à notre connaissance. 

Les Villemin vont voir Corrazi sans avocat ce qui montre qu’ils n’ont rien à se reprocher. Corrazi recherche un amant, il se demande si Grégory est le fils de Jean Marie. 

25. Corrazzi : «Christine n’’a pas a jouer la pucelle effarouchée.»

 Le commissaire Corrazzi ramène tout à la sexualité. A-t-il travaillé dans la mondaine ? Nous ne le savons pas, cela n’a aucun intérêt. La hiérarchie policière a commis une faute lourde en le nommant. La nomination d’une personne aussi inadaptée à l’enquête interpelle certaines personnes qui se demandent si des interventions politiques n’ont pas eu lieu pour blanchir un délégués CGT. 

 On passe dans la presse le nom des trois femmes qui sont soupçonnées dont Liliane et Christine avant même que les experts en écriture aient rendu leur rapport.

 Bernard Laroche est assassiné.

26. Jean Ker : «je ne suis pas allé à l’enterrement de Laroche parce que j’avais trop d’ennemis. Ils savent ce que je pensais de Laroche, c’était foutu. Je me suis dit qu’il  il n’aurait pas dû tuer Laroche parce qu’il ne connaîtrait pas la vérité ».

Nous laissons Gérard Welzer répondre : « je suis en total désaccord avec ceux qui disent que l’on n’aura jamais la vérité parce que Laroche est mort. Il faut chercher ailleurs. » 

27. Corrazzi : «l’emploi du temps de Grégory, c’est l’emploi du temps de la mère». 

 Corrazzi continue d’ancrer la culpabilité de la mère en toute impunité. Il ne diffame pas. On mesure la faiblesse de la loi sur la diffamation face aux manipulateurs. Il est possible de détruire psychiquement une victime sans que celle-ci ne puisse se défendre.

28. Corrazzi : quand on reprend l’enquête, on comprend que le lieu d’immersion est proche du domicile de CV. 

 Inlassablement, Corrazzi manipule le téléspectateur contre Christine sans jamais l’attaquer ouvertement.

29. Le 25 avril 1985, Jean-Michel Bezzina annonce sur RTL que les cordelettes ont été trouvées dans la maison de Grégory

30. Corrazzi : si on trouve des cordelettes dans la maison de la victime, on peut se poser des questions. 

 Les compères agissent de concert. Personne ne s’étonne que les cordelettes soient trouvées dans une maison vide. Pour les gendarmes, Bernard avait signé son crime par le foulage, pour les policiers, Christine a signé son crime après les cordelettes. Aucun journaliste n’imagine que le foulage et les cordelettes sont l’œuvre du corbeau pour faire porter le crime. Il faudra attendre la décision de la cour de Dijon pour que cette évidence soit évoquée. 

31. Corrazzi : «la cordelette n’est pas une preuve. C’est un ensemble qui forme la conviction du juge». 

 Le commissaire continue d’instiller dans l’esprit du téléspectateur la culpabilité de la mère. Il ne sait faire que ça. 

32. Denis Robert : « le juge était très influençable. il s’est forgé l’idée que la mère était coupable ».

 Évidence répétée depuis 30 ans… On informe et on déforme les nouvelles générations.

33. Corrazzi : « Lambert était amoureux, mais ce n’est pas le mot, de la mère. Il est fasciné par la mère, c’est une femme agréable, excitante. » 

 L’inspecteur Corrazzi continue de tout ramener à la sexualité. Il ne se rend pas compte de son ridicule… Il préfère être lynché sur les réseaux sociaux que de disparaître du paysage médiatique. 

34.  Marie Christine Chastaing Morand : « on a eu l’impression plusieurs mois que Christine était une coupable non inculpée »

 Oui maître, et elle l’est toujours malgré la décision judiciaire de non-lieu aux yeux de 20 % des Français (statistique à vérifier régulièrement  sur les réseaux sociaux et avis sur les livres).

35. Jean Ker : “Paris Match a fait une mise en scène en montrant Jean Marie regardant Christine Villemin d’un air interrogatif et en titrant sur le supposons comme si elle était coupable.” 

 Christine Villemin est furieuse, elle traite Jean Ker de salaud. Jean Ker se dédouane en expliquant qu’il n’est pas à l’origine de l’article, mais ne publie pas de démenti dans le journal. 

36. Denis Robert : « l’accusation de la mère dit la fascination pour le mal absolu. »

 Bien vu. Le corbeau bénéficie de la quasi-totalité de la presse, de la police et de la justice pour torturer les époux Villemin.

 CV se rend à la prison : les journalistes lui demandent ce qu’elle pense des accusations sur elles. Elle ne répond pas.

37. Un journaliste : « à force de répéter sans cesse, je ne suis pas coupable, pensez-vous nous convaincre ? Votre image, c’est la froideur, la calculatrice. »

 Christine Villemin : « ce n’est pas parce que les gens me verront en pleurs parce qu’ils penseront que je ne suis pas coupable. »

 Christine est rationnelle. Elle ne mesure pas le poids de l’empathie dans ce dossier. Elle ne voit pas qu’elle paie le fait d’avoir quitté trop vite son statut de mère éplorée.

38. Sylvain Hebbat : « quand je suis allé près de la tombe, j’ai ressenti des engourdissements. Je me suis rendu compte que Grégory avait pu être tué par de l’insuline. »

 Jean Paul Teissonnière : « Sylvain Hebbat a gagné la confiance des Bolle. Il a placé un micro émetteur enregistré les Bolle à leur insu. »

 Le micro a été arraché et le journaliste condamné. Si les Bolle avaient eu quelque chose à cacher, ils auraient parlé devant le micro en expliquant qu’ils étaient innocents ! Leur colère est un facteur d’innocence, mais personne ne l’a jamais relevé.

39. Marie Christine Chastaing Morant : « Je n’ai jamais vu de crime sans mobile. Quand on ne trouve pas de mobiles, on va chercher la psychiatrie. Et là, rien. »

 Avec la perversion narcissique, il epréférablet de faire appel a un psychanalyste et au graphologue ; les psychologues et les psychiatres non formés (Trsè peu l’étaient pas à l’époque, Racamier étant en train de définir le profil ) ne voient rien. 

40. Marie Christine Chastaing Morant : « Transaction entre les avocats et Christine Villemin. Photos de Paris Match montrant Christine à l’hôpital. 90 % des Français la pensent coupable. » 

 L’avocat Garaud a une lourde responsabilité en faisant entrer Christine Villemin dans la jet set.

41. Denis Robert : « Garaud fait écrire un livre à Christine Villemin en une semaine. Le livre est nul. »

Il faut définir ce que l’on attend d’un livre. D’excellents livres ne se vendent pas, des romans de gare mal écrits et sans intérêt se vendent par centaines de milliers d’exemplaires. La médiocrité enrichit l’éditeur en général, la qualité le ruine s’il n’obtient pas de prix littéraire ou de médiatisation. Combien de Français ont lu "le génie des origines" de Racamier ou "La cruauté ordinaire" de Prigent ?

 On accuse Christine Villemin de sorcellerie. Elle est renvoyée aux assises.

42. Marie Christine Chastaing Morand : « la peur de Christine Villemin  est de perdre Julien. Elle fait une tentative de suicide. »

 Les journalistes : « faut-il voir la une pirouette défensive pour l’accusée la plus célèbre de France »

 La victime d’un crime pervers n’a pas d’issue. Si elle se bat, elle est coupable, si elle se suicide, elle l’est aussi. La seule solution est l’assistance d’un psychanalyste qui monte au créneau pour dire la vérité. 

 La Cour de cassation a réalisé que le dossier avait été bâclé et transfert le dossier à Dijon. 

 Netflix donne aux Allemands l’impression que seuls les juges de la Cour de cassation et du Conseil constitutionnel sont compétents. C’est fâcheux. 

43. Le juge Lambert part et écrit « le petit juge ». Invité par Pivot, il estime que le crime de Grégory ne regarde peut-être pas la justice des hommes.

 Tout est réalisé dans le film de Netflix pour faire porter le chapeau au juge Lambert comme il l’avait prévu. S’il ne s’était pas suicidé, il aurait eu l’occasion de passer à l’acte à la fin du visionnage de la série.

44. La greffière du juge Simon : « il m’a appris qu’il fallait aller au bout de sa tâche. Ce dossier nous a passionnés. Il avait décidé de tout recommencer. D’autres juges ont dit qu’à sa place ils auraient fait deux ou trois actes et laissé la cour d’assises faire le travail… Christine Villemin répondait avec spontanéité, elle ne regardait jamais ses avocats. Elle répondait avec son cœur. »

Les innocents parlent sans limites. Les coupables se taisent pour ne pas se trahir. Ils doivent apprendre les réponses avant de s’exprimer.

45. Jean Marie Villemin était comme un fleuve. Il a dit « c’est la première fois que je peux parler, qu’on m’écoute. » 

Mr Simon avait senti que Christine et Jean Marie étaient unis par un amour indestructible.

46. La greffière : « Monique Villemin était très anxieuse lors de la reconstitution. Monique donnait l’impression de contrôler Albert. »

 La greffière insinue que Monique connaissait des éléments de la vérité du crime. Attention aux impressions en matière judiciaire ! La greffière du juge Simon accorde bien trop d’importance aux impressions. Un jugement fondé sur le sentiment et la sensation est source d’erreur judiciaire. 

47. La greffière : « le juge a accordé un interview en espérant faire réagir quelqu’un »

 Le juge était en échec parce qu’il n’a pas souffert dans sa chair de la perversion narcissique phalloïde. Il en était réduit à espérer des témoignages c’est-à-dire des ragots sans intérêt. 

48. Jean Ker : « le reporter de Détective a piégé le juge Simon en cachant un magnétophone. Lors de cet interview, le juge a insinué que Laroche était coupable. »

 Quelle naïveté de la part d’un si grand juge ! Les hommes honnêtes sont naïfs, c’est une faille.

 

49. Gérard Welzer : les gens qui se sont intéressés à l'affaire sont allés chez le psychiatre. Jean Marie villemin a entendu des voix sur la tombe de Grégory.

Nous terminons par l'intervention la plus intéressante. Tous les Français qui s'intéressent à l'affaire savent que Jean-Marie Villemin est concentré dans la recherche de la vérité depuis le début. Gérard Welzer insinue qu'il relève de la psychiatrie et pour confirmer ce jugement de valeur, il explique que Jean Marie Villemin entend des voix. Le téléspectateur est donc conduit à penser que Jean Marie est fou ce qui discrédite à jamais sa parôle.  Ce processus de manipulation mentale est utilisé de façon récurente par les avocats communistes qui veulent discréditer les employeurs aux prudhommes. Un juge n'écoute pas un fou... La parade consiste à expliciter le processus de manipulation devant le juge ou l'opinion ce qui est réalisé dans notre livre "Grégory-la justice manipulée" et le sera dans un prochain ouvrage consacré à l'escroquerie au jugement pridhommal. 

 

Conclusion

 On retiendra donc que cette série met en exergue deux personnages caricaturaux capables du pire en matière de journalisme et d’enquête : Jean Ker et le commissaire Corrazzi. 

Jean Ker aurait dû refuser de participer à cette série, car il a singulièrement aggravé son cas. Au palmarès de la détestation, il a marqué des points. Dans le livre « Grégory-la justice manipulée », nous avons souligné le rôle de jean Ker dans la manipulation de Jean-Marie Villemin qui n’apparaissait pas assez dans les documentaires que nous avions visionnés et certains livres. BFM cite Me Chastand-Morand, avocate des époux Villemin : «Il y a des choses que j’ai découvertes, que je connaissais et qui ont été vraiment creusées. On voit que le mécanisme est démonté et par exemple on voit très bien comment Jean-Marie Villemin était à bout quand il est passé à l’acte. Il était seul, il y avait cette traque, tous ces articles. On revoit l’engrenage et ça, c’est quelque chose que je n’avais pas encore vraiment vu dans d’autres documentaires.»

Usant la phrase magique « ça ne fait pas d’elle une coupable », « elle a obtenu un non-lieu », les anti Christine emmenés par Marie France Lefèvre Bérezina poursuivent leurs accusations délirantes d’infanticides contre Christine.

Selon Me Moser, avocat historique des époux Villemin, «l’intervention de Corrazzi a ouvert les yeux des gens qui ne connaissent rien à l’affaire. J’ajouterais que Corrazzi explicite de la plus belle manière le fondement de l’erreur judiciaire en France dans les affaires de manipulation mentale de la justice.»

Des médias à sensation continuent de manipuler les juges en dépit des protestations par esprit de lucre sans aucune prise en compte de la souffrance des victimes. Ils n’ont pas tiré les leçons du passé et en particulier de la mort de Lady Diana. Ces médias font le jeu des suspects qui ne sont jamais mis en avant en dépit de charges extrêmement lourdes.

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